« Au bord de la rivière »
Au bord de la rivière, peu visitée,
Où le courant fuse comme des serpents,
J'ai trouvé, enseveli, un beau collier
Dont je me suis saisi, le cœur pétillant.
Où le courant fuse comme des serpents,
J'ai trouvé, enseveli, un beau collier
Dont je me suis saisi, le cœur pétillant.
Chaleur endormissante, me laisseras-tu
Apprécier ce vieux portrait en noir et blanc
D'une jeune femme joliment vêtue
Et qui me rappelle mes amours d'antan ?
Apprécier ce vieux portrait en noir et blanc
D'une jeune femme joliment vêtue
Et qui me rappelle mes amours d'antan ?
D'une caresse, j'effleure ses cheveux.
Enivrez-vous, me disait un vieil ami
Alors je réponds au plus cher de ses vœux
Enivrez-vous, me disait un vieil ami
Alors je réponds au plus cher de ses vœux
Et me laisse à la moiteur, cette infâmie
Qui me fait tourner la tête et me fait voir
De si belles choses, et oh, si illusoires !
Qui me fait tourner la tête et me fait voir
De si belles choses, et oh, si illusoires !
© Karolina Launay
11 pieds, quelles gageure ! Et j'ai apprécié !
RépondreSupprimerHaha, je suis ravie que tu apprécies ! ;)
SupprimerL'hendécasyllabe, on l'appelle, c'est une spécialité de Borgès, qui va bien avec le verbe espagnol, mais c'est peut-être la dernière chose que je n'ai jamais essayée.
Supprimer