« Luxembourg »
On se perd dans les rues de Luxembourg
À la recherche de beaux et vieux livres
Le pas doux sur les pavés du faubourg
Bercés par un froid qui rend le cœur ivre.
Les yeux posés sur les vitraux violets
L'orgue majestueuse rivalise
Avec l'élégance de ton corset
Et ton parfum qui te rend si exquise !
Une valse dans la neige, lentement
Et je savoure, là, tout doucement
Souvenir d'une mélodie rêvée
Les poèmes allemands que j'ai chantés
À la gloire de tes tristes yeux noirs
Qui de ton âme sont les parfaits miroirs.
© Karolina Launay
J'aime beaucoup. La fin suggère un peu Le Poison de Baudelaire.
RépondreSupprimerPourtant, promis, aucune référence voulue à Baudelaire ici ! D'ailleurs, bien que je feuillette mes Fleurs du Mal quotidiennement, il ne me semble pas que je sois tombée sur Le Poison récemment. Une simple version poétisée, mi-réelle mi-fictive, de mes deux jours au Luxembourg la semaine dernière. Merci beaucoup en tous cas, vos retours font toujours plaisir !
SupprimerJe pensais à ces trois vers qui font un écho à votre dernier tercet :
RépondreSupprimer"Tout cela ne vaut pas le poison qui découle
De tes yeux, de tes yeux verts,
Lacs où mon âme tremble et se voit à l'envers..."
Ahah effectivement, bien qu'involontaire, on peut y déceler un certain écho !
SupprimerJe ne sais d'ailleurs jamais si c'est une bonne chose...
Ça prouve une certaine imprégnation. ;-)
SupprimerAhah ça je ne l'ai jamais caché, au contraire même à vrai dire ;)
SupprimerUn peu de Rimbaud aussi, mais en dehors des influences, c'est vraiment un beau sonnet.
RépondreSupprimerJe lis pas mal de Rimbaud en ce moment et je l'apprécie beaucoup, mais pas de là à dire qu'il est une de mes influences "officielles".
SupprimerSinon, merci beaucoup !