« Souvenir de novembre »
À Martin pour tout, à Olivier pour le dix-huit
Ce tout petit parc, sur les avenues désertes
Ce tout petit parc, sur les avenues désertes
Accueillait les enfants qui
jouaient, et puis nous,
Main dans la main, des images plein
la tête,
Nous nous déposions des baisers sur
la joue.
Cette douce et calme journée de
mi-novembre
Où les arbres se balançaient et le
soleil
Frappait sur mes cheveux, là tes
yeux couleur ambre
Me regardaient tendrement comme
sans pareil.
La roseraie, où nous nous sommes
assis tous deux,
Enchanteresse qui fit chavirer mon
cœur
Succombant à ces plaisirs plus que
vaniteux
Me fit oublier l’abondance de mes
pleurs.
Les allées parisiennes dans le noir
plongées
À jamais porterons une trace de
nous.
En riant, sans se soucier du passé
souillé,
Dans cette ville, pour nous
précieux bijou.
Peine, larmes, colère, désespoir,
haine
Tout s’évanouit tour à tour dans ce
jardin
Car quand à tes côtés je ici je me
promène
Le vent emporte tous ces problèmes
au loin.
Novembre, novembre, Ô mon très cher
souvenir
En ce mois de novembre entouré de
ta voix
Au final, il est inutile de se
mentir
Regarde ! Une rose éclot par là-bas.
© Karolina Launay
oua ... Ce texte ma mis les larmes aux Yeux ... Je m'y suis vraiment retrouvé ... Merci pour l'avoir partage
RépondreSupprimerOh ? C'est drôle que tu puisse te retrouver dans ce poème au point d'en avoir les larmes aux yeux, car c'est le texe le plus autobiographique que j'ai pu écrire... Il raconte mon premier rendez-vous amoureux, enfin, celui où nos amours se sont avoués. Je l'ai écrit pour un bac de blanc de français l'an dernier, et j'ai du le lire à la classe car mon prof l'avait visiblement beaucoup aimé. En tous cas ton commentaire me touche énormément, car sentimentalement c'est un de mes textes auxquels je tiens le plus, pour cette raison évidente de l'autobiographie.
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